
Quelle est l’origine de la gemmothérapie ?
Depuis la préhistoire, les bourgeons sont utilisés comme traitement.
Les premières traces écrites de l’utilisation des bourgeons datent du moyen âge avec Hildegarde qui, dans son livre intitulé « le livre des subtilités des créatures divines », nous parle déjà des bourgeons de pomme, de bouleau, de cassis, de tilleul, de frêne, de châtaignier, d’églantier et de peuplier.
Les premières recherches, quant à elles, datent des années 1960.
C’est le médecin homéopathe belge Pol Henry qui est le fondateur de la gemmothérapie.
Il a une vision holistique et pense que la nature, dans sa globalité, est capable de guérir la plus grave des maladies.
Au début des années 60, il utilise les tissus embryonnaires de plantes ligneuses en croissance tels que les bourgeons, les jeunes pousses et les radicelles. Selon lui, les tissus embryonnaires contiennent tous les nutriments et l’énergie capable de nous guérir. Il parle alors de phytoembryothérapie.
Ses travaux seront repris en 1980 par un médecin homéopathe français Max Tetau qui renomma cette phytoembryothérapie en gemmothérapie.
Dans les années 2000, le docteur italien Fernando Piterà di Clima rédigera le fameux précis de gemmothérapie, considéré comme le livre de référence dans ce domaine.
Il a été traduit en français en 2019.
Contrairement à l’aromathérapie, vous pouvez constater que l’utilisation des bourgeons à des fins thérapeutiques est très récente.
En 2019 s’est tenue la première journée internationale de gemmothérapie